Gilles Gendreau

“Pour mieux vivre, ne faut-il pas toujours combattre quelque part ?”

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Très grand humaniste, il était animé d’une curiosité et d’un esprit scientifique insatiables, facultés qu’il a conservées jusqu’au dernier jour. Bien sûr, j’ai eu une relation unique avec celui qui fut pour moi tant un mentor spirituel qu’un père fantastique. Nous avons eu, lui et moi, maintes discussions sur la psychoéducation ; il a partagé avec moi ses bons souvenirs, ses joies et ses peines, ses déceptions passées et présentes, et aussi ses inquiétudes concernant l’avenir de la profession. Au cours des dernières années, préparant sans doute son départ, il m’avait écrit quelques lettres pour ouvrir encore plus le dialogue. Mais, trop accaparé par les « autres choses » de la vie, je n’ai pas été capable de lui répondre avec la profondeur que sa démarche aurait exigée. J’aurais aimé qu’il reste un peu plus longtemps pour nous permettre de continuer nos réflexions à deux. Je ne suis sûrement pas le seul à sentir ce vide immense. Les nombreux témoignages qui ont suivi son départ soulignent à quel point Gilles était apprécié et aimé.

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